LA MAGIE DE LA COULEUR ALEX FUMAGALLI
Le titre choisi :LA MAGIE DE LA COULEUR est une invitation à la fête et à la fantaisie dans l’univers du rêve : « MAGIA DI EMOZIONI » !
Alex Fumagalliest un peintre lombard, né à Lecco (lac de Come), sociétaire de l’école artistique « La Bottega dell’Arte » de Missaglia et du collectif « Arteinsieme » di Paina di Giussano (MB). Il vit et travaille en Lombardie, dans le charmant village de Santa Maria Hoè.
Riche de longues années d’intense activité consacrée à l’art, et plus encore pendant sa dernière période où il multiplie les recherches formelles et informelles dans des compositions déstructurées qui l’amènent du réalisme paysager à une recherche intégralement dédiée à la couleur.
Sa palette évolue constamment, depuis les teintes pastel des paysages de son pays jusqu’aux teintes flamboyantes qui phagocytent la forme par des touches souples et ondoyantes.
Fantaisies florales, paysages idéalisés, construction architecturée, déconstruction, dilatation de l’atmosphère et couleurs atomisées s’enchaînent. Les traits de pinceau précis absorbent les lignes d’un graphisme évanescent et donnent naissance à de nouvelles et délicates et harmonies dans un style personnel très reconnaissable.
Sa maîtrise de la matière picturale s’exprime sur les supports les plus divers : la toile, le panneau de bois, le verre et… le corps humain.
Et ce travail lui apporte une extraordinaire et riche plénitude.
Après avoir signé un décor du « Village des Portes peintes » au Musée à Ciel ouvert de Valloria, en Italie, il est l’hôte de Tourrettes en juin 2016, le temps d’habiller d’un magnifique paysage la porte du Café des Arts, place du Terrail.
C’est là qu’Alex et son épouse sont tombés amoureux de notre village.
Alex nous revient cette année pour exposer ses œuvres, intégralement dédiées à la recherche évolutive des pistes formelles d’une incroyable fantaisie polychromique qu’il restitue avec une surprenante maestria.
Gérard SaccocciniTAPISSERIE D'ART
JÓZEF JAKUBCZYK
SALLE DES EXPOSITIONS DE TOURRETTES 29/8 AU 7 SEPTEMBRE
Je me réfère également à la nature dans ma technique de tissage. J'utilise depuis le début une ancienne façon de travailler le fil, datant de plusieurs siècles, qui reste fastidieuse, exigeante, lente mettant souvent à l'épreuve la patience et la motivation de l'artiste. Ce mode de travail demande en amont une planification précise des effets souhaités, sans possibilité de retour ou de correction. Malgré la rigueur que demande cette technique, j'y tiens beaucoup car elle procure une possibilité de création de couleurs inédites, de contrastes tout comme de mélanges uniques et impossibles à reproduire avec d'autres procédés artistiques.
Bien souvent, les harmonies et la richesse des couleurs obtenues sont surprenantes, également pour l'artiste lui-même. La finesse de création qu'elle procure facilite la réalisation de ma devise artistique qui est de reproduire, grâce au fil, l'effet de la peinture. Ainsi, on donne souvent à mes tapisseries la qualification de « peintures tissées ».
La grande exigence de cette manière de faire me pousse encore et toujours au dépassement des limites artistiques et à la créativité. Elle m'apprend tout simplement l'humilité. Même si j'espère bien évidement que mon travail pourrait émouvoir en tant qu'œuvre artistique (ce qui est le but final de ma démarche) il est important de prendre en compte la difficulté artisanale du travail (il faut 2 mois pour créer 1 mètre carré de tapisserie). La tapisserie artistique demande à l'artiste beaucoup de sacrifice et une solide connaissance de la technique de tissage pour qu'elle puisse éveiller les sens et toucher le fond de nos âmes.
EXPOSITION
Du 21 août au 27 août 2017
SALLE DES EXPOSITIONS DE TOURRETTES
EXPOSITION
8 au 20 AOÛT 2017
SALLE DES EXPOSITIONS DE TOURRETTES
"Mon abstraction souhaite transmettre une harmonie réfléchie, nuancée et poétique représentant les reflets changeant de la vie.
J’espère
que vous verrez au-delà de mes couleurs, de mes lignes divergentes et fragmentées un lien, celui que m’inspire la nature.
Ce fragment de nature est sûrement en moi et guide d’instinct mon travail." Brigitte Liégaux
PAUL DEROULÈDE (2 septembre 1846 - 30 janvier 1914 )
24 JUILLET / 5 AOÛT 2017
SALLE DES EXPOSITIONS DE TOURRETTES
Homme politique, écrivain et poète sous la III° République, il fonde la Ligue des Patriotes le 18 mai 1882, dont le journal « Le Drapeau »
devient le moniteur officiel, et sera, jusqu’à sa mort, la figure emblématique d’un nationalisme français dont la forme originelle est aujourd’hui oubliée.
Il faut rappeler les terribles exigences imposées par la Prusse, après la capitulation de 1870. Le 21 février 1871, Bismarck avait annoncé les conditions exorbitantes exigées : une indemnité de 6 milliards de francs, la cession de l’Alsace (sauf Belfort défendue avec un héroïsme sans limite par le colonel Denfert-Rochereau), de la quasi-totalité de la Moselle, d’une partie de la Meurthe, des Vosges et, comme ultime humiliation, consentir à la parade des vainqueurs sur les Champs Elysées.
Ce nationalisme était plus à considérer comme une prise de conscience, avant que d’être un mouvement politique, à laquelle s’identifiaient les individus convaincus de former
une communauté nationale dont la cohérence résidait dans les liens qui les unissaient, liens de langue, de culture et d’attachement à la nation (la République « une et indivisible »). Des liens de nature
à définir une identité nationale, conçue comme la somme des particularités communes qui fondent au même creuset la cohésion et la solidarité des personnes regroupées au sein du pays dans lequel
elles vivent (on pourrait ajouter par héritage, par atavisme ou par adhésion).
La mémoire a oublié le fond de ce premier nationalisme, issu du traumatisme de
la défaite de 1870, pour l’amalgamer à celui animé et porté huit ans plus tard par Charles Maurras et Maurice Barrès.
La détestation qu’il avait de l’Empire l’inscrivit comme pacifiste, antimilitariste et humanitariste. La guerre de 1870 l’avait bouleversé. Le dramatique épisode de Reichsoffen le détermina à s’engager. A la bataille de Bazeilles il fut fait prisonnier et interné à Breslau d’où il s’évada, pour retourner au combat, ce qui lui valut la légion d’honneur. Il n’admit jamais l’annexion de l’Alsace et de la Moselle et n’eut de cesse que d’animer la « Revanche » pour le retour des provinces perdues : la guerre l’avait converti au patriotisme.
Un patriotisme dont la France manquait cruellement par absence de cohésion nationale, car le drame de 1870 ne fut pas vécu de la même façon dans toutes les provinces (on pensait dans le Sud que c’était une affaire entre gens du Nord et, ailleurs, d’autres fuirent pour ne pas répondre à l’appel !).
Il rapporta souvent cet épisode du vieux paysan dont le fils était soldat, venu s’enquérir du départ des troupes à qui il avait répondu ne pas le savoir : « Le regard de mépris
que me lança cet homme entra dans mes yeux comme un éclair… Je sentis que je venais de manquer à la solidarité qui m’unissait, avant tout et malgré tout, aux hommes de mon pays… La cruauté de ma
réponse se révéla à moi dans toute sa vilénie. »,Déroulède vouait à Gambetta un culte idéalisé mais opposa toujours
une haine féroce à l’encontre de Jules Ferry. Favorable à ses lois scolaires, il l’attaqua néanmoins sur sa politique coloniale qui répandait inutilement le sang français alors
que la priorité était la récupération de l’Alsace et de la Moselle. A ce propos, il lui lança en 1882 cette cinglante réplique : « J’ai perdu
deux enfants et vous m’offrez vingt domestiques. »
Ses contradictions, ses prises de position ambiguës (l’épisode Versaillais, le soutien à Boulanger, son duel contre Clemenceau, attaqué sur le scandale du Panama), son intransigeance et son entêtement à ne pas reconnaître ses erreurs, ont masqué le visage du Déroulède courageux, tenace, opiniâtre mais sans haine, dont l’action doit être abstraite de la thématique de la « Revanche », réelle d’ailleurs, mais à laquelle une trop grande importance fut donnée.
Car il faut porter à son crédit son incompréhension et son refus de l’antisémitisme, son soutien sans faille aux propositions de loi pour réduire la durée du travail, l’amélioration du sort des enfants dans l’usine, l’accroissement du poids des syndicats ouvriers et son soutien aux grévistes !
Lors de l’inauguration de la statue de Paul Déroulède, square de Laborde à Paris, le 20 novembre 1927, Louis Barthou, Garde des Sceaux, ministre de la Justice du gouvernement d’Union nationale, lui rendait hommage par ces mots qui concluaient son discours :
« … c’est beaucoup qu’un nom survive, s’il est impossible de le prononcer sans évoquer les traits éternels de la France. »
EXPOSITION PAUL DEROULEDE
MOT DE PRÉSENTATION LORS DU VERNISSAGE
PAR GÉRARD SACCOCCINI
Le 20 novembre 1927, square de Laborde à Paris, Louis Barthou, Garde des Sceaux, ministre de la Justice du gouvernement d’Union nationale, inaugurait
la statue de Paul Déroulède et, par ces mots qui concluaient son discours, rendait hommage à son patriotisme national : « … c’est beaucoup qu’un nom survive, s’il
est impossible de le prononcer sans évoquer les traits éternels de la France. »
Je ne suis pas certain, si cet hommage avait lieu aujourd’hui, que le discours de Louis Barthou, et le message qu’il contenait, soient reçus avec le même ressenti qu’il le fut en son temps, tant le mot « nationalisme » a été dénaturé de nos jours.
Certainement parce que de multiples doctrines ou idéologies politiques se le sont approprié pour tenter de justifier leurs déviances, leurs égarements et leurs
crimes !
La disparition récente de Max Gallo, autre grande figure illustrant l’amour de la patrie, m’a rappelé que je suis moi-même un petit-fils d’immigrés. Pour cela, j’aime me remémorer ce que j’appris à l’école laïque, il y a maintenant bien longtemps, concernant ce principe de la fin du XVIII° s. dont la Révolution s’était largement inspirée pour souder les éléments disparates composant la Nation.
Le but était de fairedes individus convaincus de former une communauté nationale dont la
cohérence résidait dans les liens qui les unissaient, liens de langue, de culture et d’attachement à la nation (la République « une et indivisible »). Des liens de nature à définir une identité
nationale, conçue comme la somme des particularités communes qui fondent au même creuset la cohésion et la solidarité des personnes regroupées au sein du pays dans lequel elles vivent. On pourrait ajouter : par héritage,
par atavisme ou par adhésion (ce fut le cas pour Max Gallo et tant d’autres ; c’est mon cas).
La mémoire a oublié le fond de ce premier nationalisme, issu du traumatisme de la défaite de 1870, pour l’amalgamer à celui animé et porté huit ans plus tard par Charles Maurras et Maurice Barrès.
Ce principe, qui présida au grand élan libertaire des peuples d’Europe en 1848, évolua, à la fin du XIX° s., pour établir le rapport du citoyen à la nation et définir une certaine idée d’attachement à la patrie : le « patriotisme ».
S’appuyant sur l’unité historique, culturelle, linguistique de la population, ce nationalisme se fonde sur le principe d’autodétermination des peuples, la souveraineté populaire et l’indépendance de l’Etat sur son territoire.
Mais il implique la reconnaissance égalitaire des mêmes valeurs aux peuples des autres nations, excluant de fait tout chauvinisme et toute xénophobie.
Ceci m’a inspiré cette boutade de potache : le nationalisme c’est comme le cholestérol : il y a le bon et il y a le mauvais, mais pour le premier on peut choisir !
Paul Déroulède n’admit jamais l’annexion par la Prusse de l’Alsace et de la Moselle et n’eut de cesse que d’animer une action incessante pour le retour des provinces perdues : la guerre l’avait converti au patriotisme.
Voilà en quoi raviver aujourd’hui sa mémoire permet d’évoquer
les traits éternels de la France.
Un grand merci à Jacques Mireur pour la qualité de son travail.
Gérard Saccoccini Président de l’Association Tourrettes Héritage
JAZZY LENS ART
Collectif de photographes du Foyer rural de Fayence Tourrettes.
Juillet 2017 / salle des expositions de Tourrettes
Notre collectif accueille des artistes qui abordent la photo avec une esthétique
et une approche qui se veulent détachées des conventions.
Toujours aller vers l'inconnu et expérimenter sont les valeurs du collectif.
Transgresser les règles d'écritures photographiques classiques nous permet
de surprendre, exactement comme les musiciens de jazz l'ont fait et le font encore
en improvisant sur des harmonies. Nous aussi, photographes, nous avons notre
cadre (harmonique, pictural et artistique ) ou l'on peut faire évoluer notre regard.
Un autre but du collectif, le partage avec le public. Là aussi, les formes d'exposition
peuvent varier de l'accrochage mural à l’installation artistique,
tout reste à découvrir …
ŒUVRES SUR PAPIER GRAVURES & LITHOGRAPHIES ORIGINALES
Stella ERBINO Bernard RÉMUSAT
(12 au 21 juin 2017)
La mémoire, le temps, l’espace, l’intemporel, les lieux.
Nos thèmes sont liés aux cultures, la géographie, les mythologies, les civilisations...
Les cartes/Les peuples/Les animaux/Les vestiges de la méditerranée et d’ailleurs sont autant de sujets qui nous
captivent.
Ce sont les histoires d’histoires qui nous inspirent.
ÉVASION EN COULEURS
EXPOSITION DE NICOLE DECIEUX
"Inspirée depuis mon plus jeune âge par l'art sous toutes ses formes (musique, théâtre, arts plastiques), autodidacte, je me suis depuis plusieurs années consacrée à la peinture sur toile.
L'huile et le couteau me permettent de jouer en douceur avec les formes et les reliefs, et d'exprimer toute ma créativité par une large palette de couleurs, toute en nuance et finesse ..." Nicole DECIEUX